corpsdedeesse
Un peu de liberté sur un blog non espionné. Je dois, à nouveau, compter mes calories
"Femme, pleinement femme" ai-je écrit sur "elisabethdehautsegur.over-blo g.com"
Corps de déesse? C'était un écho à celui d'Appolon taillé en sculpture grecque. Par-delà les opérations touchant mes entrailles, je me sens femme, épouse, mère, ne ressens pas le besoin d'être un paquet d'os, ne songe plus aux régimes, mon peu d'argent ne permettant nul excès. Qu'il est bon d'être réconcilié avec soi-même. Je me relève d'une intervention chirurgicale mal vécue et responsable de ma prise de poids. Il serait bon que je dorme, mais mon coeur et mon esprit s'expriment. Mon corps s'étonne de l'absence de l'amant dans les draps. Je n'avais jamais vécu comme cela! Mon corps est assoiffé, désséché par le désir non comblé. Mon coeur est triste de cet isolement qui ne l'intéresse pas. Et je sens l'argile ocre sous mes mains, modelant des sculptures de Rodin. La vie renaît en moi. Le sommeil m'appelle et je rejoins mes draps, même sans l'amant....
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Il faut tuer ce corps.
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Mon corps me lâche : il n'a pas supporté les coups des accusateurs.
Internet n'est-il qu'un lieu de pugilat, chacun se retranchant derrière son anonymat? Sur overblog, je ne vois plus la fin de cet archarnement contre moi. Mon numéro de téléphone a été pris, sans mon autorisation, sur un blog où je l'ai laissé en pleine nuit à une femme en détresse. Candide, je n'ai pas vu le piège dans lequel je tombais. J'ai reçu des appels de la personne désespérée, et d'un homme dont je ne compris pas la réelle intention. Je passe pour un monstre parce que j'ai eu peur et parce que j'ai interdit l'utilisation de mon téléphone à cet homme à qui je ne l'avais pas donné. Mon expérience de la vie me permet de conclure que ces âneries conduisent au " baisodrome", et j'ai le droit de refuser de m'y rendre. Pour la note d'humour, la femme m'a dit être lesbienne, cette nuit! Les gens n'ont rien dans le crâne? Fuir au bout du monde, ne jamais revenir... Je refuse d'être traitée en objet. Je ne suis pas taillée pour survivre à ce genre d'ânneries. Le système des blogs est dangereux. Je reste tout autant isolée, et je n'ai nulle preuve de la sincérité des internautes. Un hurlement muet m'habite. Si j'osais le lâcher, cela irait peut-être mieux. Je me fous des robots. J'ose espérer encore un peu d'humanité de mes contemporains qui ont oublié l'art épistolaire.
L'isolement conduit dans ce monde de fous. Je n'en peux plus!
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Avance ma belle. Le régime basses calories s'impose!